Changement de quartier ce soir, on reprend la billebaude en forêt, délaissant avec un peu de regrets nos chevreuils des hautes côtes. Bien nous en prend, car la ballade sera riche en rencontres. Une harde de sangliers qu’on croisera 4 fois ce soir. Et un renard, croisé 2 fois furtivement, pas de photos malheureusement, nos boitiers étant sur pied, sur l’épaule.
Revenons aux sangliers : on les a déjà entendus grogner, le genre de grognement d’aise d’un cochon qui prend son bain. La première rencontre de la troupe de 6 ou 7 individus a lieu dans une allée, à la hauteur d’un bourbier. Quelques photos avant qu’ils se sauvent, sans doute à cause du bruit du déclencheur. Prenant en compte la direction du vent, on contourne l’endroit où on les imagine être et on les croise effectivement à nouveau dans une allée. Là le cœur s’accélère, et un pincement de peur me gagne, ils sont vraiment très très près, et un gros mâle nous toise un moment, menaçant. On est presque soulagés quand ils s’éloignent, prenant (enfin) peur. A cet endroit il fait très sombre, beaucoup de photos sont floues.
On les recroisera d’abord dans une allée sombre, pas de photo possible, puis dans une allée très claire, mais quasi de nuit. Ils sont plus d’une vingtaine à ce moment.
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