Début février, la barre sous les -10°C, la nature est hostile pour les animaux, nous sommes privilégiés avec nos vestes et nos boissons chaudes. Balade au bord d’un étang où on nous a dit avoir vu des oiseaux.
Les étangs sont gelés, le sol est croustillant, le lieu est emprunt d’une atmosphère magique qu’il perdra au dégel, pour redevenir un simple étang de loisir. La lumière est magnifique, d’une limpidité glaciale.
Les animaux peinent à trouver des endroits où l’eau n’a pas gelé pour boire ou nager.
On discute en chuchotant de la suite de la balade de repérage, au bord de l’étang. Ça ne va pas durer plus de 2 secondes, Stef est dos à la glace et ne peut pas voir le chat passer derrière lui, traverser tranquillement et rapidement le passage gelé pour se faufiler entre les ruisseau. J’ai le temps de viser et de faire 3 photos, à pleine ouverture, sans modifier les réglages du boitier. Je suis tout excité, c’est ma première rencontre avec le mythique chat forestier. La photo est mauvaise, mais le souvenir est là. L’identification sera confirmée par des naturalistes aguerris peu après.