Un sale temps aujourd’hui, et pourtant l’envie me tenaillait de sortir. Bien m’en a pris, on a pu observer quelques beaux animaux, et profiter parfois d’une belle lumière (malheureusement pas les 2 en même temps!).
Pour finir ces deux daguets en plein champ, qui se sont laissé approcher dans la lumière déclinante de la fin d’après midi. Le matériel a été poussé dans ses retranchements, 1/50, f4 12800 iso pour les dernières, à main levée…
Après un week end en grande partie consacré au brame, ces quelques photos, de mauvaise qualité.
Je les publie quand même, car elles ont une importance particulière pour moi. Ces cerfs ne sont pas faciles à voir, pourtant nous serons gâtés ce week end, même dans des conditions difficiles pour les photos.
Après un affut assez long, je me lève pour donner le signal du départ, et lâche un juron à voix basse. Car une biche vient de pointer son nez à quelques dizaines de mètres de nous.
Elle me regarde, je reste immobile, figé. Grâce à l’ombre sous laquelle nous somme dissimulés elle ne nous voit pas.
Une fois qu’elle repart, rassurée, je me rassois et on commence à déclencher. On guette le cerf qui ne manquera pas de venir seulement quand les biches auront tous les risques à découvert.
Il nous fera un passage d’abord avec un air plutôt penaud avec le cou tendu vers les biches tant convoitées, puis très fier et magnifique, les bois dressés et le poitrail en avant. Un instant magique, c’est ma première observation de jour.
Ce soir, approche d’un chevreuil dans du blé fauché.
Je suis verni, un bosquet me permet de descendre discrètement dans le champ, et les hautes herbes qui bordent le champ me permettent d’approcher assez facilement, en surveillant l’animal.
Au bout d’un moment, je me dis qu’il faut que j’arrête d’avancer, il va finir par me voir et décamper sans que j’ai une photo.
Je suis de plus en plus à découvert. Je me décale dans le champ, je ne suis plus masqué par les arbres, et là je vois bouger dans les feuilles devant le chevreuil.
Je pense à un petit, mais c’est un renard qui me regarde de son air tranquille.
Le coeur s’accélère, je fais quelques photos du renard avant qu’il retourne sous les herbes.
Les photos du chevreuil ne seront pas terrible, car entre temps il m’a vu.
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